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Etudes environnementales suite à l’incident
Etudes de Vale Nouvelle-Calédonie
Une étude environnementale complémentaire au suivi environnemental régulier a été mise en place par Vale Nouvelle-Calédonie suite à l’incident.
Le laboratoire AEL/LEA a réalisé pour le compte de l’industriel des analyses physico-chimiques de l’eau de mer échantillonnée le 12 novembre sur 10 stations autour de la rupture. Les paramètres mesurés sont notamment les métaux comme le le nickel et le manganèse ainsi que la turbidité (les matières en suspension dans l’eau).
Les résultats des analyses ne montrent pas de différence dans la composition de l’eau de mer échantillonnée avec la normale.
Pour la suite :
- Une modélisation de la diffusion avec l’absence de diffuseur est en cours de réalisation par le laboratoire AEL/LEA pour le compte de l’industriel, avec l'assistance scientifique de l’IRD (Pascal Douillet).
- Un suivi biologique (coraux, poissons, etc.) et physico-chimique sera effectué sur des stations situées à proximité du tuyau.
- L’analyse des organismes marins situés sur les fractures du tuyau permettra de confirmer la période à laquelle s’est produit la première fracture.
Etudes de l’OEIL
En réponse aux demandes de la province Sud, des populations locales ainsi que des associations environnementales membres de l’OEIL et en complément des prélèvements en mer réalisés par le laboratoire AEL/LEA pour Vale Nouvelle-Calédonie, l’OEIL a diligenté une mission afin d’évaluer, de manière indépendante, la qualité de l’eau de mer.
- Une première mission, réalisée avec le bureau d’études Soproner, a été réalisée le jeudi 14 novembre au niveau de 7 points d’échantillonnage encadrant le diffuseur et jusqu’aux abords de la baie Kué et de Port Boisé. Les paramètres mesurés sont notamment la concentration en cobalt, manganèse, en nickel, en suflates, ainsi que la turbidité. Les prélèvements ont été effectués à trois niveaux de profondeur.
| La composition globale de l’eau de mer est conforme à celle habituellement observée dans la zone échantillonnée. Néanmoins, sur la station la plus proche des deux points de rupture, les concentrations du nickel et du manganèse (de l’ordre du µg/l) sont plus élevées que celles mesurées sur les autres stations.
D’un point de vue écologique, la qualité de l’eau de mer est considérée comme moyenne à mauvaise selon le guide calédonien CNRT-ZoNéco au niveau de cinq stations alors que les guides internationaux classent les sept stations comme étant de qualité satisfaisante.
Les concentrations en métaux sur l’ensemble des sept stations restent très inférieures aux seuils de toxicité pour les organismes marins connus en Nouvelle-Calédonie.
Bien que cette étude ne révèle pas de toxicité potentielle, ces résultats doivent être pris avec précaution du fait que l’OEIL n’a pu réaliser qu’une seule campagne de mesure, que les échantillons ont été prélevés 48 heures après l’arrêt du rejet de l’émissaire marin et qu’enfin, le dosage des métaux à des concentrations aussi faibles est techniquement délicat.
Pour accéder au rapport complet, cliquer ici. | mise à jour
Pour la suite :
- Les derniers éléments fournis par Vale Nouvelle-Calédonie concernant la datation de l’incident amèneront probablement l’Observatoire de l’environnement à proposer des analyses supplémentaires pour évaluer la qualité du milieu marin en s’appuyant sur les experts de son conseil scientifique.
Etudes de l'INERIS/ Ifremer
Suite à la présentation du 5 décembre de leur rapport provisoire, les experts mandatés par la province Sud (INERIS et Ifremer) ont fait des recommandations pour améliorer le dispositif de surveillance environnemental actuel opéré par Vale NC :
Le suivi environnemental pourrait être complété avec le contrôle et l’analyse de plusieurs substances :
- le mercure, un métal lourd susceptible de s’acculer dans les chairs des poissons
- 41 substances références dans la directive-cadre européenne sur l’eau comme les phtalates (des plastifiants). Ces substances ne sont pas des produits utilisés pour le traitement du nickel, dans le traitement des effluents de la base vie et des eaux de stockage, aussi rejeté avec l’effluent marin
- les parafines synthétiques et autres hydrocarbures contenus dans le fluide l’Isopar
- le Cyanex utilisé pour la séparation du cobalt et du nickel, utilisé en circuit fermé selon l’industriel.
Les autres recommandations portent sur le contrôle de la qualité des données de suivi environnemental produites : un système de certification des laboratoires permettrait notamment de renforcer la crédibilité des études réalisées.
| Sous réserve d'éléments complémentaires et au regard des conclusions du rapport provisoire, le rapport définitif de cette mission d'expertise devrait conclure à l'absence d'impact environnemental observé suite à la rupture de l'émissaire. Il devrait être prochainement disponible. | mise à jour
Cartographie des stations suivies par l'OEIL le 14/11/2013





