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Soumis par fabien.albouy le mar, 11/07/2017 - 15:10
Les incendies ou « feux de brousse » constituent, en Nouvelle-Calédonie, le principal facteur de destruction des milieux naturels.C’est souvent le cas en zone tropicale, où le climat alterne entre une saison humide et une saison sèche. De nombreuses herbes se développent à la saison humide et deviennent très inflammables à la saison sèche.
Les incendies impactent tous les milieux naturels,
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Les pressions environnementales liées aux feux de brousse
Certains milieux se désertifient et deviennent encore plus sensibles au risque de feu. C’est le cas de la forêt sèche. Elle a aujourd’hui pratiquement disparu du territoire, en partie à cause des incendies. Les sols dépourvus de végétation se dégradent plus vite sous l’effet de l’érosion, ce qui entraîne une hausse des apports en particules de terre et des apports en métaux dans les cours d’eau et le lagon.
Chaque incendie s’accompagne également d’une forte émission de gaz à effet de serre. Ces gaz sont impliqués dans le changement global.
Voir le dossier de L'OEIL Magazine n°8 :
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Sensibiliser le grand public
La DSCGR met à disposition une application mobile « PREVISION INCENDIE NC ». L’utilisateur est informé en temps réel du niveau de risque d’incendie de la zone où il se situe. En outre, à l’aide d’un smartphone, il peut signaler un départ de feu, transmettre sa localisation précise ou encore envoyer un témoignage photo.

Album
Sources

Chaque année, 20 000 hectares partent en fumée. Cependant, ce chiffre ne prend en compte que les feux ayant fait l'objet d'une intervention sur le terrain. 50 000 hectares est une appréciation plus proche de la réalité selon le programme de recherche intitulé « Incendies et biodiversité des écosystèmes en Nouvelle-Calédonie » (INC). On estime que 99 % de ces incendies sont d’origine humaine. D’autres ont pu être déclenchés par la foudre.
Les incendies brûlent la végétation sur leur passage. Certaines plantes robustes peuvent survivre malgré tout. Mais lorsque les feux sont répétés, ils conduisent à la destruction complète des forêts. On estime que plusieurs milliers d’hectares partent chaque année en fumée sur le Territoire.
Bien sûr, les feux sont aussi responsables de la disparition d’animaux et de végétaux endémiques de notre archipel. Après l’incendie, la flore est souvent remplacée par des espèces envahissantes. Elles sont en effet plus compétitives. Les espèces locales n’ont plus la place de se régénérer.






